Plus belle la vie, encore plus belle (TF1) – Laurent Kérusoré : “Certains me diront que je suis enfermé dans ce personnage. Je m’en fiche !”

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Qu’avez-vous ressenti en revenant dans les studios de la Belle de Mai ? 

Laurent Kérusoré : J’y suis allé quelques jours avant le début du tournage. Je suis grand, alors il fallait régler certains détails, comme la hauteur des spots dans le nouveau bar. J’ai eu les larmes aux yeux en voyant le zinc de l’ancien Mistral, qu’ils ont gardé. Il me rappelle toujours Michel Cordes (mort en mai 2023, ndlr), qui incarnait mon père. Nous avons eu tellement de fous rires ! Certains me diront que je suis enfermé dans ce personnage. Je m’en fiche ! Je suis très heureux comme ça. Si je ne dois jouer que Thomas, ce n’est pas grave ! C’est un luxe extraordinaire, pour un comédien, de travailler tous les jours.

On vous sent comblé… 

Par instinct de survie, je m’étais dit que la série était derrière moi, et qu’il fallait passer à autre chose. Et on est venu nous chercher pour cette nouvelle aventure qui, j’espère, durera aussi longtemps. Je n’ai rien contre France Télévisions, mais voir qu’une autre chaîne respecte le travail fourni pendant dix-huit ans et croit encore en notre projet, c’est touchant…

Comment s’est passé l’après-Plus belle la vie ? 

J’ai quitté Marseille, non pas parce que je n’aimais plus la ville, mais parce qu’à 50 ans, j’avais besoin de verdure et de me retrouver seul. Me poser m’a fait du bien. Thomas est marié, a des enfants, et il est grand-père. Moi, je n’ai pas eu le temps… Je n’ai aucun regret, mais j’ai voué ma vie à cette série pendant dix-huit ans.

Que vous apporte ce nouveau quotidien à la campagne ? 

Mes amis et ma famille m’ont toujours permis de garder la tête sur les épaules. Vivre dans un lieu où l’on est soi, avec ses qualités, ses défauts, ses excès, sa grande gueule, ça fait du bien ! Si on n’est pas heureux seul, on ne peut l’être avec personne. Maintenant que j’y suis arrivé, j’aimerais bien trouver quelqu’un !

Vous avez profité de cette pause de quelques mois pour sortir, en 2023, le titre Barbara… 

Oui. J’ai fait ce single et un clip avec l’auteur-compositeur Didier Melaye, qui est aussi accessoiriste sur Plus belle la vie. C’était très artisanal : nous avons tout enregistré chez moi, et la vidéo a été réalisée par Didier, avec aussi tous les copains de la série, qui ont répondu présent en quelques heures. Lors de mon premier Olympia, à Paris, en 2013, j’ai eu l’impression de prendre racine sur scène, lorsque j’ai commencé à chanter. J’ai retrouvé cette sensation sous un arbre, dans les gorges du Verdon. Ce sont les deux moments les plus heureux que j’ai connus. Et sans Plus belle la vie, je ne les aurais jamais vécus.

Que représente la musique pour vous, justement ? 

Quand je chante, c’est Laurent, je suis à nu. Je me suis d’ailleurs rendu compte que je ne pouvais pas interpréter des chansons sur des choses que je n’ai pas vécues… La musique est bien plus intime, pour moi, que le métier d’acteur. Que l’on découvre « Laurent » a été un cadeau pour moi. Après l’Olympia, on a commencé à m’appeler par mon prénom. Lorsqu’on me nomme Thomas, dans la rue, je ne le prends pas mal, mais quand on m’appelle ainsi dans certains castings… Je suis breton, alors je ne tergiverse pas : je fais demi-tour !

Plus belle la vie, encore plus belle, à 13h45 sur TF1

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