A l’occasion du festival de Séries Mania, AlloCiné a rencontré Jérôme Bertin, l’interprète de Patrick Nebout, afin qu’il nous en dise plus ce qui attend son personnage dans la fin de l’intrigue autour de Maxim et Cécilia.
Après plusieurs semaines d’enquête, l’intrigue autour de Maxime et Cécilia s’apprête à toucher à sa fin. L’épisode de Plus belle la vie, encore plus belle de ce jeudi 21 mars s’achève sur une Luna (Anne Décis) en grand danger. Après avoir tiré sur Maxime, Cécilia est en effet sur le point de s’en prendre à la quinquagénaire. Mais Patrick Nebout, qui a été témoin de la scène depuis sa fenêtre. Va-t-il réussir à la sauver à temps ?
A l’occasion du festival Séries Mania, AlloCiné a rencontré Jérôme Bertin, l’interprète de Patrick, afin de lui poser quelques questions sur le dénouement de cette intrigue riche en rebondissements, mais aussi sur ce qui attend le personnage dans les prochaines semaines.
AlloCiné : Cela fait maintenant un peu plus de dix ans que vous jouez le personnage de Patrick Nebout. Qu’est-ce qui vous a convaincu de reprendre le rôle dans la suite de Plus belle la vie ? Qu’est-ce qui vous plait tant dans ce personnage ?
Jérôme Bertin : J’adore Patrick Nebout parce que c’est quelqu’un qui a voué sa vie à deux choses. La première, c’est sa famille. Il ne faut pas l’oublier, mais il vient de l’assistance publique. Il a vu sa mère se faire assassiner, il a été abandonné par son père et finalement, sa famille, c’est son pilier absolu. La deuxième chose, c’est qu’il est au service des gens. C’est un policier intègre, honnête, qui veut vraiment arrêter les méchants et protéger la veuve et l’orphelin.
Patrick a un rôle central dans l’enquête sur Cécilia et Maxime. Est-ce que c’était amusant de jouer ce scénario à la Fenêtre sur cour ? Est-ce que ce n’était pas frustrant justement de ne pas être au cœur de l’action pour une fois ?
Vous avez mis le doigt sur le mot juste : la frustration. C’était ça qui était intéressant à jouer. Toute l’intrigue, Patrick est frustré de ne pas pouvoir faire son métier comme il aime le faire. Il est témoin d’un meurtre, il en est absolument convaincu mais il est le seul à le croire.
Ça m’a rappelé l’intrigue sur l’Enchanteur, où il n’y avait que Patrick qui pensait que c’était Nicolas l’assassin. Là, c’est la même chose. C’est le seul à croire ce qu’il a vu, et petit à petit, il va réussir à les convaincre. Et tout ça dans une frustration de ne pas pouvoir agir comme il aime le faire.
L’intrigue autour de Maxime et Cécilia est sur le point de se terminer. Allons-nous avoir des surprises sur le dénouement ?
La première surprise dans cette intrigue, c’est le fait que Luna retombe aussi rapidement amoureuse. J’ai adoré d’ailleurs la relation entre Blanche et Luna qui sont deux amies confrontés à un problème de confiance. De son côté Patrick, il est un peu le héros parce que c’est lui qui va sauver Luna.
C’est toujours plaisant de sauver un mistralien qui est tout près de la mort. Je me suis beaucoup amusée aussi à tourner cette intrigue avec Marie, qui pour la première fois devient mon enquêtrice. Là où mon personnage ne peut pas enquêter, je vais demander à ma femme de le faire alors que je la mets en danger. Ça a été un vrai plaisir de jouer cette intrigue.
Maintenant que l’enquête autour de Cécilia et Maxime est finie, qu’est-ce qui attend Patrick dans les prochaines semaines ?
Patrick ne va pas avoir le temps de se remettre complètement de son problème de genou qu’il sera déjà impliqué dans une nouvelle histoire. Les familles Nebout et Boher vont être sérieusement mises à rude épreuve. Il va encore être bien occupé.
Depuis le lancement de Plus belle la vie, encore plus belle, le couple Babeth/Patrick est présenté comme un couple parfait. Est-ce que leur relation, et le côté personnel du personnage va être plus développé dans les prochains mois ?
Je ne sais pas exactement ce qui est dans la tête des auteurs. J’en ai très envie. Les intrigues familiales nous manquent à Marie Réache et moi parce que c’est un des ciments de la famille Nebout.
C’est aussi un des ciments de la relation entre le public et Plus belle la vie. Nous sentons à quel point les fans de la série sont attachés à ce couple, parce qu’il leur renvoie une image d’une famille soudée qui est capable de traverser des épreuves incroyables.
C’est une famille recomposée donc c’est une famille qui est très moderne. Et puis la famille Nebout a une particularité : plus ils vieillissent, plus ils sont barrés (rires). Je sais que ça fait du bien aux gens. Ça les renvoie à des choses qu’ils peuvent vivre.
C’est une des fonctions de Plus belle la vie, encore plus belle. C’est aussi d’apporter parfois un éclairage sur ce que vivent les gens, avec le décalage de la fiction. C’est toujours un bonheur de faire ces intrigues familiales.
Boher et Patrick sont désormais collègues et colocataires. Comment se passe cette cohabitation ? Est-ce qu’il va y avoir des tensions entre eux ?
J’espère qu’il va y avoir des tensions (rires). Quand Clémentine Planchon, la productrice, m’a dit que les familles Nebout et Boher allaient être réunies dans un même appartement, j’ai sauté de joie.
D’abord parce que je suis évidemment très ami avec Stéphane Hénon. Nous n’avons jamais cessé de nous voir durant l’année où la série a été arrêtée. Et en plus, nous adorons jouer ensemble.
C’est ça le plaisir quand il y a deux comédiens qui se connaissent très bien. Les auteurs peuvent tout écrire, il n’y a pas d’enjeux et ça ne va pas atteindre la relation entre les gens. Donc les auteurs peuvent se faire plaisir. Et je serais ravi qu’ils nous donnent beaucoup de tensions, de crises et de conflits parce que ça va forcément donner lieu à des scènes comme les gens aiment.
Pour finir, avez-vous des projets dont vous aimeriez nous parler ?
Pour le moment, mon projet, c’est Plus belle la vie, encore plus belle. Je veux faire en sorte que le succès continue le plus longtemps possible. Je suis très heureux dans Plus belle la vie. Ça ne veut pas dire que je ne veux pas faire autre chose, mais pour le moment je suis heureux là où je suis. Mon projet, c’est surtout d’accompagner ma fille qui va attaquer des études de cinéma à la rentrée.