La saison 18 de « L’amour est dans le pré » diffusera ce lundi 11 septembre son 4e épisode. L’occasion de faire le point sur ce que les agriculteurs doivent payer dans le programme pour espérer trouver l’âme sœur. La production leur vient-elle en aide ? Réponse.
Lundi 4 septembre dernier, M6 a diffusé le troisième épisode de la saison 18 de L’amour est dans le pré. Une fois n’est pas coutume, les assidus du programme champêtre de la Six – toujours animé par Karine Le Marchand? – ont été gratifiés de quelques savoureux moments. Parmi les séquences croustillantes de cet épisode 3, comment ne pas évoquer les premiers instants à trois chez Patrice, avec ses deux prétendantes sélectionnées suite aux speed-dating : Véronique et Justine. En effet, l’ambiance s’est tendue lors de la traditionnelle mission des courses au supermarché. Justine, un brin dirigiste (et avec une méthode bien particulière pour établir la liste de courses), a quelque peu agacé sa rivale Justine.
Les participants défrayés mais pas rémunérés
Si ces péripéties sentimentales font le sel de l’émission, c’est aussi l’authenticité des participants – loin des clichés habituels de certains candidats de télé-réalité – qui séduit le public français. Une question se pose d’ailleurs régulièrement chez les téléspectateurs : les agriculteurs sont-ils payés pour participer au programme adapté de la version britannique Farmer Wants a Wife ? Contrairement à d’autres émissions diffusées en France comme Danse avec les Stars ou encore Mask Singer, L’amour est dans le pré ne rémunère ni les agriculteurs, ni les prétendants. « Ils ne signent qu’une autorisation de diffusion et une clause de confidentialité », a spécifié la productrice Virginie Matéo, au micro de France soir.
À l’instar de ce qui se passe pour Ninja Warrior , la production se charge toutefois de défrayer les candidats : « Leur transport à Paris et leur hébergement sont pris en charge. De même qu’un service de remplacement si leur absence à la ferme nécessite d’y recourir », justifie la production. Par ailleurs, lorsque les agriculteurs accueillent les prétendants à la ferme, les courses sont prises en charge par la production à hauteur de 200 euros par agriculteur pour financer les courses pour trois personnes et ce, sur cinq jours. ?
« Donner un aperçu réaliste de leur mode de vie »
Mais le reste des dépenses lors du séjour à la ferme n’est pas à la charge de la production, comme le soulignent nos confrères de Télé-Loisirs . Les agriculteurs doivent bel et bien dégainer leur porte-monnaie pour les activités ainsi que pour les restaurants. Ils peuvent toutefois négocier avec les établissements afin d’obtenir d’éventuelles remises. Mais sinon, que ce soit pour une soirée karaoké (comme celle, mémorable, entre Jean, Nathalie et Laurence de la saison 17), de l’accrobranche, une sortie en boîte de nuit ou encore une séance au spa, toutes ces activités sont à la charge des candidats. ?Un choix parfaitement assumé par la production qui argue de la nécessité de « donner un aperçu réaliste aux prétendants de leur mode de vie », indique France Live . Précisons que c’est la même sentence lorsque les prétendants retenus doivent accueillir les agriculteurs chez eux afin de les présenter à leurs proches : il leur revient de régler les dépenses courantes.
Cela n’empêche pas la production de se montrer généreuse lors de certaines étapes de l’émission, comme celle de l’escapade en amoureux. Lors de la dernière édition, plusieurs agriculteurs avaient ainsi pu s’envoler lors de leur week-end pour l’Italie, la Grèce, l’Irlande ou l’Espagne. Ces séjours avaient alors été intégralement financés par les équipes de M6, aussi bien l’hôtel, que la restauration et les activités.