Cette candidate de Familles nombreuses dans l’attente d’une grande décision pour l’avenir de son fils, atteint de troubles autistiques

Les vacances étaient censées offrir un peu de répit à Rofrane Bambara et sa famille ! Mais finalement, elles ont été teintées de fatigue, de stress et d’une lourde incertitude. En effet, la maman de l’émission Familles nombreuses : la vie en XXL s’est récemment confiée en toute transparence dans une série de stories Instagram (voir le diaporama), partageant avec ses abonnés la complexité de son quotidien, notamment en lien avec l’affectation scolaire de son fils Chemsy-Dine, porteur de troubles autistiques.

Alors que la tribu Bambara s’est envolée pour le Maroc après une année particulièrement éprouvante, celle qui avait dû faire face à une crise de l’un de ses enfants avoue que ce séjour n’a pas été de tout repos : “Un retour de vacances où il me fallait des vacances pour me remettre. Je ne vous cache pas que j’ai pris du temps pour revenir à la maison tranquille, reprendre nos petites marques, nos petites routines… Le voyage a été épuisant mais ressourçant, c’est trop paradoxal. On y est allés pour chiller, se reposer et au final, je suis rentrée encore plus claquée. Pour être très honnête, je suis même bloquée du dos. Je suis exténuée.”

“Je vous en avais parlé, j’étais au bout de ma vie, je pleurais tous les jours”

Derrière cette fatigue, se cache une réalité bien plus pesante : l’absence d’informations concernant la rentrée scolaire de Chemsy. Depuis la fin de l’année scolaire, Rofrane multiplie les démarches, sans succès. “La dernière semaine d’école, il y avait les chaleurs donc les enfants n’étaient pas à l’école. On a continué les soins, on était en plein dans les rendez-vous pour les affectations pour les enfants. Je vous en avais parlé, j’étais au bout de ma vie, je pleurais tous les jours. On était dans la paperasse, les avocats et tout…”, a-t-elle confié, la voix toujours chargée d’émotion.

À quelques semaines de la rentrée, l’incertitude persiste. “À l’heure qu’il est, on ne sait toujours pas où Chemsy va, on n’a pas de nouvelles donc bref, on verra. Mais c’est vrai que ça a été une semaine méga méga chargée”, déplore-t-elle. Face à cette situation angoissante, le couple a longtemps hésité à partir en vacances. “On s’est dit : ‘Ok on n’a pas de nouvelles, on fait quoi, on part, on ne part pas ? Est-ce qu’on va nous appeler la semaine prochaine pour les affectations ?’ Et en fait, j’ai dit à Nasser : ‘Viens on part parce que sinon je vais péter un câble’ et c’est ce qu’on a fait”, raconte-t-elle sans détour.

Malgré l’absence de réponse des autorités, Rofrane essaie de se préparer tant bien que mal à la rentrée : “On est parti et on a bien fait de partir parce qu’on a pas encore eu de nouvelles. Advienne que pourra, il faut que je prépare la rentrée donc je vais commencer à leur prendre leurs affaires d’école même si Chemsy je ne sais pas encore où il va aller. Je ne peux même pas mettre en place le transport pour la rentrée parce que je ne sais pas où il va.” Dans ses messages, la mère de famille affiche une retenue maîtrisée : “Je vous disais si j’avais parlé cette semaine là, ça aurait fait des vagues”, prévient-elle. Elle ajoute : “Après je parlerai, j’attends de voir où est-ce qu’on va !“ Une promesse lourde de sens pour toutes les familles dans la même situation : “Je prendrai la parole pour toutes les familles qui nous suivent, toutes les familles qui vivent la même chose que nous.”

À travers ses confidences, celle qui avait récemment annoncé une mauvaise nouvelle met en lumière les difficultés que rencontrent de nombreuses familles d’enfants en situation particulière. En attendant, elle continue d’avancer, épuisée mais debout, pour ses enfants.