Plus belle la vie, encore plus belle (TF1) – Laurent Kérusoré : “J’ai eu les larmes aux yeux en revoyant ce zinc”

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“Moteur, action !” Malgré la pluie et le froid, l’équipe s’active dans les rues d’Allauch, ville située à une quinzaine de kilomètres de Marseille, qui sert de décor, deux ou trois jours par mois, à la série. « Des effondrements ont menacé l’ancienne place, et les personnages ont dû se reloger ailleurs », explique Clémentine Planchon, la productrice, qui a eu un coup de coeur pour ce lieu, typiquement provençal. « C’est la première place proposée par les repéreurs. Nous en avons vu deux ou trois autres, pour comparer, mais celle-ci répondait à tous nos critères ! » Bâches blanches pour protéger les caméras, bouillottes pour les acteurs, Iñaki Lartigue (qui incarne le lieutenant de police Samuel Gayet) et Jérémy Charvet (l’avocat Ulysse Kepler) : tout est mis en place pour que le temps maussade ne retarde pas le tournage.

UNE COURSE CONTRE LA MONTRE

La concentration est la même dans les studios de la Belle de Mai, véritable fourmilière où était déjà tournée la première série. Tandis que le comédien Laurent Kérusoré (Thomas Marci) plaisante avec les techniciens, on embarque pour une visite des 930 m2 de décors, construits en trois mois à peine. « Un record ! », souligne Francis Guibet, le chef décorateur, qui nous livre les secrets du Massalia, la première résidence pour jeunes actifs et étudiants de Plus belle la vie, imaginée comme une ancienne savonnerie réhabilitée. « C’est notre décor le plus original, avec des cuves à savon transformées en coins lecture, des piliers en brique, des poutres en béton. » « Tout nous fait sentir que c’est une nouvelle aventure. Mais, à la fois, on connaît chaque recoin du studio », s’émeut Léa François, alias Barbara, depuis plus de treize ans. Elle ne perd pas une miette de cette visite, qui passe par la laverie, aux meubles sur roulettes, pour faciliter les changements de décor et aux vraies machines, modifiées pour créer des faux cycles de lavage. Le couloir de sécurité derrière le plateau est, lui, devenu celui de la résidence : toutes les portes sont factices… sauf une, qui s’ouvre sur une chambre redécorée au gré des personnages.

UN COMPTOIR HISTORIQUE

Dans le studio du Mistral, la chaleur est étouffante. Mais le farniente attendra ! Laurent Kérusoré, Tim Rousseau (qui joue son demi-frère, Kilian) et Johanna Boyer (la nouvelle serveuse, Aya) répètent une scène mêlant appel mystérieux et rumeur dévastatrice… La concentration est de mise, d’autant qu’ils vont tourner deux séquences à la suite, sans pause, pour rester dans les temps. Laurent Kérusoré retrouve sa place derrière le comptoir qu’il connaît si bien puisque c’est le seul élément du décor de Plus belle la vie à avoir été conservé. « Dès que je le brique, je pense à un être que j’aime particulièrement et qui est toujours avec moi, Michel Cordes (le comédien, décédé en mai 2023, incarnait son père, Roland Marci, ndlr). J’ai eu les larmes aux yeux en revoyant ce zinc », souffle-t-il, alors que trône derrière lui un portrait des Marci, discret lien entre passé et présent.

Plus belle la vie, encore plus belle, à 13h40 sur TF1

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